France, 2016, Fiction, Couleur, 18'
Numéro de visa : 141.711
Mots Clés : Pays étranger, Société, Voyage, Liberté

Petit matin, retour de pêche. LOUNES avance, un jerrican d'essence à la main. Là, au milieu des cahutes, il va tenter de s'immoler.
Dans les montagnes environnantes, RACHID, le taxi clandestin, transporte jusqu'à Tizi-Ouzou-sur-mer OUNISSA, une jeune villageoise, et un énorme poisson congelé. Vite ! Il fait déjà chaud ce matin : le compte à rebours est lancé. Le soir, alors que le poisson est enfin arrivé sur le littoral... Miracle, il reprend vie ! Il se débat alors comme il peut, hors de l'eau, à l'image de RACHID et d'OUNISSA. Il se débat dans les bras de LOUNES qui a tenté vainement, ce matin, de se mettre le feu et qui arrivera ce soir, enfin, à « se jeter à l'eau ».

Réalisation et scénario : Slimane Bounia

Image :
Yann Maritaud

Montage
: Fabrice Gerardi

Son :
Julien d'Esposito

Interprétation :
Sabrina Ouazani, Salim Kechiouche, Rachid Hadid

Production :
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Primé aux :

Objet étrange que Celui qui brûle. Entre la farce et le drame, Slimane Bounia tire le portrait d’une double Algérie. Celle qui croit encore à l’American Dream et celle qui ne croit plus en rien. Au milieu pourtant figure le personnage féminin : persuadée que l’Algérie ne peut plus rien lui offrir, elle décide de prendre sa vie en main. Hymne d’amour à un pays qui peine à se redresser, Celui qui brûle nous a séduit par sa vitalité et sa capacité à, subtilement, ne pas noyer le poisson.

 Court-métrage aidé en production par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec le CNC

Mots clés

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