France, 2015, Animation, Noir et blanc / Couleur, 13’11
Numéro de visa : 138.195
Conseillé à partir de 13 ans
Mots Clés : Adolescence, Animal, Violence, Manipulation

Yùl, treize ans, accompagne son grand frère Dino pour conclure un deal avec Mike, petite frappe accompagnée de son dogue argentin. Alors que la situation tourne mal, un étrange serpent apparaît.

Réalisation : Gabriel Harel

Scénario : Gabriel Harel, Nicolas Pleskof

Image : Guillaume Lorin, Lucrèce Andreae, Titouan Bordeau, Loïc Espuche, Chenghua Yang, Gabriel Harel

Montage : Nicolas Desmaison

Son : Mathieu Descamps

Production : Kazak Productions

Primé aux :

Festival du film d'Odense (Danemark – Prix Borge Ring – 2016)
Festival international du film d'animation d'Hiroshima (Japon – Prix du meilleur premier film – 2016)
Festival international du film d’animation d’Annecy (scénario lauréat de la Bourse des festivals – 2013, Mention Prix André Martin – 2015)
Festival du film court de Villeurbanne (Prix Pôle Pixel des Industries Techniques – 2015)
Festival international du court métrage de Berne (Shnit) (Suisse – Prix du jury (films de moins de 20') – 2015)
Festival international du film d'animation de Krok (Ukraine – Prix du meilleur premier film – 2015)

Sélectionné aux :
Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand (2016)
Animatou, Festival international du film d’animation de Genève (Suisse – 2015)

Nombreuses autres sélections en festivals

Un étonnant récit initiatique qui mélange violence et onirisme dans des codes graphiques habituellement éloignésdu cinéma d’animation. L’atmosphère sombre et oppressante, est étonnamment contrebalancée par la simplicité du dessin. Le blanc domine à l’écran, tout autant pour représenter les paysages écrasés de soleil que pour amener vers l’épure et la poésie cette histoire de magouille et de domination. Tout est affaire de pouvoir, que l’on exerce, que l’on prend, que l’on perd. Entretemps, le jeune Yùl aura amèrement fait l’apprentissage du passage à l’âge adulte, par la magie d’un serpent émeraude. A noter la présence au générique de Nicolas Pleskof, réalisateur et scénariste, fidèle de l’écurie Kazak Productions, dont le ton n’est certainement pas pour rien dans le style tranchant de ce second film.

 Court-métrage aidé en production par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec le CNC

 

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